Depuis le 5 avril, les États-Unis ont mis en place une surtaxe douanière de 10 % sur la plupart des produits importés. Cette décision marque un renforcement de la politique de protectionnisme voulue par Donald Trump, qui a encouragé les Américains à rester forts face à cette mesure. Cependant, il a également reconnu que cela pourrait être difficile pour les ménages déjà touchés par l‘inflation. En plus de cette surtaxe, des taxes de 25 % sont déjà en place sur des produits comme l’acier, l’aluminium et les véhicules, mais certaines marchandises stratégiques telles que le pétrole, le gaz, les semi-conducteurs et les minéraux rares ne sont pas concernées pour ne pas nuire à l’industrie nationale. Les partenaires économiques des États-Unis, notamment le Canada, le Mexique et l’Union européenne (dont la France est un important exportateur), semblent peu enthousiastes quant à cette politique. De nombreuses entreprises françaises, notamment dans les secteurs de la technologie, de l’agroalimentaire et du luxe, pourraient voir leurs coûts d’exportation augmenter, rendant leurs produits moins compétitifs sur le marché américain. Cette approche unilatérale remet en cause les principes du commerce multilatéral de l’OMC et favorise une fragmentation des intérêts économiques, y compris au sein de l’UE, au détriment de l’intérêt commun. Cela représente un double risque pour la France : une diminution de son avantage compétitif commercial et une plus grande vulnérabilité face aux incertitudes de l’économie mondiale, alors que la stabilité des échanges est essentielle pour la croissance.
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